mise a jour

Ce matin, je vais prendre le temps de vous en dire un peu plus, je dois laisser mes jambes se reposer un peu.

Mardi 1er mai
Grace aux indications de Sayaka, je suis allee des le premier jour au "Barbes" tokyoite, c'est a dire a Nippori pour tater les nouvelles tendances textiles du coin. Je n'ai pas ete decue : je suis tombee sur "tomato", l'equivalent de notre Marche st Pierre version kawaiii, a en tomber par terre (Julie tu serais devenue folle!).

Ensuite j'ai voulu rejoindre Asakusa a pied en passant par Ueno, mais sans plan precis, ce n'etait pas facile!
(pour la carte il vafalloir chercher par vous meme, cet ordinateur est vraiment trop lent!).
Donc j'ai demande a un gentil monsieur qui passait par la : il a commence a m'indiquer tout un tas de directions et comprenant bien que malgre mes "hai hai" (oui!), j'etais toujours completement perdue, il a pris son parapluie a 2 mains et m'a accompagne sur pres d'un kilometre. Une fois que le chemin fut on ne peut plus simple, il m'a remercie et est reparti en sens inverse... la politesse nippone n'a pas d'egale!

J'ai donc fini par atteindre Asakusa ou j'ai pu accomplir mon devoir de touriste : la ruelle marchande Nakamise et le temple Sensoji, sans vraiment m'attarder car on ne parlait pas vraiment japonais dans ce coin !

Quelques sushis plus tard, je suis repartie pour finalement prendre le metro a Tawaramachi jusqu'a Shibuya, grand quartier tres jeune et commercant. C'est la que je me suis vraiment rendue compte du phenomene "Harajuku Girls", meme si c'est un autre quartier.
Epoustoufflee (n'est ce pas), je me suis retrouvee au milieu de toutes ces filles haut perchees, manucure fluorescente, cheveux "brushingues", mini short, bas et froufrous, avec mon pantalon trop long et tout mouille, mes baskets trouees, mon WayK et mon brushing detrempe : comment dire? un grand moment de solitude...
Pourtant mon sourire etait comme fige : "alors ca y est, je suis vraiment au Japon !"

J'ai eu le temps de faire le tour des magasins avant de retrouver Aya, egalement tricoteuse mais vraie nippone de surcroit.
Un petit tour au "BHV" plus tard, nous etions au Pink Cow, petit bar rempli d'Anglais, ou un groupe de tricoteuses soo british etait deja en plein travail, ou plutot en pleine conversation...
Finalement je n'ai rien fait du fil et du crochet achetes une heure auparavant, mais j'ai fait la connaissance d'une expatriee (Anglaise vous l'aurez compris) : grace a elle, j'ai pu ajouter quelques adresses tokyoites "laine" a ma liste yippiii!

Une fois fini le jus d'ananas, il a bien fallu rentrer ! Un autre Knit Cafe est prevu dans 2 semaines... ira, ira pas ?...

Pas la peine de vous dire que je n'ai pas eu de mal a m'endormir apres tout ca !