mercredi 30 mai

Je ne m'etais jamais levee aussi tot ici :
a 4h20 j'etais deja entrain de bidouiller mon appareil photo qui m'avait fait faux bon
la veille au soir (un petit formatage s'imposait).
Mon objectif : voir des sumos s'entrainer.

Je pars toute contente a 5h30, persuadee de faire partie de l'elite matinale,
prete a affronter les sumos du regard.
Premiere deception, dans le train il n'y avait deja plus que tres peu de places assises...
cette fois j'ai compris, les trains a Tokyo ne sont jamais vides!

Ensuite, mon guide et moi nous sommes disputes.
J'ai eu beau toquer aux adresses indiquees, personne ne m'a repondu,
j'ai meme appele les 3 numeros (1ere fois que j'utilisais le telephone en japonais),
l'un n'etait pas attribue, l'autre etait errone et je n'ai jamais eu d'interlocuteur au troisieme...

Qu'a cela ne tienne, il y avait plein d'autres choses a faire dans le coin, je ne voulais pas rentrer me coucher.
Oui mais a 7h30 du matin, rien n'est encore possible avant 2h...
Finalement, apres un petit tour du quartier, une brioche et un lait chaud et une bonne demi heure dans un 100\ shop,
je suis arrivee au musee Edo de Tokyo pour l'ouverture, pas si mal.

Colossal batiment, il ne compte pas moins de six etages, je pensais en avoir pour quelques heures.
Euh en fait, si on enleve les expos temporaires, les cafes et autres restaurants, les poles en tous genres
(allaitement, pret de chaises roulantes, free guides, nursery...)
il ne reste que deux "petits" etages.
Facon de parler car il s'agit en fait d'une enorme piece sur 2 niveaux avec la reconstitution d'un theatre,
d'un batiment officiel et d'un pont!

Pas envie de lire les explications en anglais alors je me suis amusee :
j'ai pose mon appareil un peu partout avec le retardateur  pour pouvoir m'auto flasher.
Ca devait paraitre desespere car une personne m'a propose de me prendre en photo !

Apres tout ca, j'aurais pu avaler un chianko (plat quotidien du sumo),
mais j'ai tenu le coup jusqu'a Asakusa (1 bonne heure de marche) pour pouvoir manger mes yasui sushis (bon marches).
Tant et si bien qu'il a fallu 9 assiettes pour me rassasier, mon record, j'ai impressionne Yumi San.
Il a fallu racler le fond du porte monnaie pour m'offir un donut, yumi mais maintenant il fallait trouver un bureau de poste.

Les pieds meurtris par mes nouvelles vielles chaussures,
(vive le panier "forgotten items")
c'est avec labeur que j'ai termine mon tour des marchands de souvenirs pour vite rentrer avant le rush.

Rejouissant programme pour le diner,
creme au lait de soja et chocolat blanc puis donuts a la patate douce et sesame.
oishii sooo!

Comments

[oliv]

A chaque fois que je lis ton blog j'ai faim apres